Du 11 au 13 Novembre 2019, le sommet sur la paix et bonne gouvernance primait en France. Le Président de la République S.E Paul Biya qui participait aux assises, s’est distingué efficacement de ses invités malgré les contingences plurielles liées à son séjour.
Les apostrophes structurelles du dispositif de surveillance de la DGRE n’ont pas été suffisamment prévoyantes. C’est ce qui ressort de la plupart des constats effectués par les experts. Les manifestations régulières d’une brigade dont la philosophie d’actions est étriquée par de l’escroquerie, l’intolérance, la levée des valeurs républicaines posent des questions. En effet, en cette année 2019, pour les séjours du Chef de l’Etat, en Suisse, à Lyon et enfin à Paris, montrent la facilité avec laquelle les manifestants trouvent l’adresse et lieu exact de la résidence du Chef de la Nation. Des failles du système de surveillance, de prévision de la DGRE et des informations confidentielles qui franchissent la frontière qui sépare l’espace présidentiel de l’espace public. Depuis l’arrivée du Commissaire Divisionnaire Maxime Eko Eko, à la tête des Services de renseignements, des points fusent de toutes parts. Entre défaut d’effectif sur notre sol, et la présence d’agents à l’étranger notamment dans les pays européens comme l’Allemagne, ou encore la Belgique, la France les couloirs sont nombreux. Plusieurs membres des renseignements généraux se livrent désormais à des activités peu orthodoxes, oubliant leurs missions premières. Ce sont les cas Cyrille Kenmegne ou Nathalie Mendoukam qui à fortiori se posent en maitre de business en tout genre. Les services nationaux liés à la recherche extérieure devront se poser en artificier de la prévoyance, de la prudence dans de meilleurs délais, dans les situations qui impliquent le séjour du Couple présidentiel, mais aussi la sauvegarde de notre Etat-Nation. Lorsqu’on sait que cette grande unité muette, travaille d’arrache-pied de jour comme de nuit pour éviter des écarts à tous les niveaux pour la préservation de la sécurité nationale.
« Le piège du nourrisson » de Mo Ibrahim
Le Président Biya ne s’est pas laissé abattre. Il a « tué » l’œuf dans la poule. Les gesticulations du milliardaire Mo Ibrahim anglo-soudanais n’ont pas réussi à dégager la confiance et la sérénité du Chef de l’Etat dans la séance des échanges en table ronde avec ses homologues de l’Organisation Internationale de la Francophonie. De sa clairvoyance et malgré les défaillances techniques de la régie, qui lui a donné des écouteurs à rentabilité partielle de traduction, S.E. Paul Biya, n’a pas hésité à répondre au sujet des régions anglophones et statut spécial, tout comme sur les relations entre le Cameroun et la Chine, la vison Africaine des relations internationales contemporaines. Pourquoi l’opérateur économique Mo Ibrahim, modérateur de circonstance tenait tant à s’exprimer en anglais, connaissant le langage de ses interlocuteurs fut-il un Chef d’Etat. Les récentes sorties de l’homme d’affaires à Jeune Afrique à propos des présidents de la République africains dont il estime avoir fait leur temps, traduit des intentions malsaines de l’auteur. Il se voulait une occasion afin de mettre sur le pilotis le Chef de l’Etat. Mission raté ! Mission impossible. Paul Biya, de sa sagesse légendaire, a fait passer son message avec tact, dans un calme présidentiel et pertinent.
Du Grand Dialogue aux exigences internationales : Paul Biya répond présent
Intervenant dans un panel à la suite de la cérémonie d’ouverture, le chef de l’Etat a préconisé les réformes au sein des institutions internationales et fait le point sur le mise en œuvre de solutions à la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le président de la République est dans la constance. Comme il l’a déjà souligné à plusieurs reprises lors de ses différentes sorties, il a réitéré son vœu de voir s’opérer des mutations au sein des institutions internationales, notamment le Conseil de sécurité de l’Onu et les institutions de Bretton Woods que sont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Paul Biya a fait cette déclaration hier au cours du panel sur un thème « Reconnaître le Sud : pour une gouvernance mondiale plus équilibrée ».
De par son expérience et sa grande maîtrise des dossiers internationaux, le chef de l’Etat a été honoré de faire partie du tout premier panel de cette rencontre pour ouvrir un débat franc et sincère sur l’avenir de la coopération Nord-Sud. Outre le dirigeant camerounais, on a retrouvé la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, SE HOR Namhong, vice-premier ministre du Cambodge, Hossam Zaki, Secrétaire général adjoint de la Ligue des Etats Arabes et Mohan Kumar, président du groupe « Research and Information System for Developing Countries » (RIS). Il était question au cours de cet échange public, de lancer une réflexion pour construire une architecture plus inclusive, actualiser et renforcer le dialogue et la coopération Nord-Sud.
En effet, pour le chef de l’Etat camerounais, le monde ne doit pas ignorer les changements intervenus au cours de ce dernier siècle. Il prend d’entrée de jeu l’exemple du Conseil de sécurité où l’absence des pays du Sud et notamment de l’Afrique constitue un cas d’iniquité. Idem pour les institutions de Bretton Woods où le droit est fonction du niveau des contributions des Etats. C’est pourquoi, il propose un élargissement du Conseil de sécurité à 26 membres en y incluant des Etats du Sud. Les autres orateurs lui emboiteront le pas pour appuyer cette demande.
Interpellé sur la situation socio-politique au Cameroun et notamment sur la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le président de la République a brossé à grands traits les péripéties de l’Etat camerounais, du protectorat allemand aux périodes française et britannique et à nos jours. Pour lui, les difficultés que connaît actuellement le pays ont des origines lointaines. Toutefois, souligne-t-il, tout est fait pour sauvegarder les spécificités des deux cultures héritées de l’histoire ancienne. A l’instar de l’anglais et du français les deux langues officielles, reconnues d’égale valeur. Comme solutions à la situation actuelle, il a rappelé l’organisation récente du Grand dialogue national qui a débouché sur une série de recommandations dont la mise en œuvre sera progressive et en fonction des capacités du pays.