Le partenariat entre la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), et la Coalition des entreprises africaines pour la santé (ABCHealth), repose sur la conviction que chaque Africain a un droit indéniable à des soins de santé de qualité, accessibles et abordables. La relation entre la santé et la croissance économique a été effectivement démontrée par les effets négatifs de la pandémie de COVID-19, et il est maintenant clair qu’une plus grande participation du secteur privé est nécessaire pour soutenir les efforts des gouvernements en matière de santé.
Dans le domaine de la promotion de la santé, la deuxième édition de la santé et la croissance économique en Afrique (HEGA 2), et l’initiative pharmaceutique ancrée dans la zone de libre-échange continentale africaine ZLECAf en Afrique de l’Ouest, affichent une convergence de vues. Alors que la première vise à tirer parti de l’innovation et à étendre l’accent sur la construction de systèmes de santé nationaux résilients à l’ère post-COVID-19, la seconde favorise la production locale de médicaments et d’équipements médicaux. « Avec la coalition qu’ABCHealth est en passe de construire à travers le continent, les chefs d’entreprise et philanthropes responsables disposeront d’une plate-forme qui leur permettra de faire des investissements durables et à grande échelle dans la santé qui transforment les économies africaines et ses populations », a confié Aliko Dangote, co-Fondateur d’ABCHealth. La collaboration des secteurs public et privé, combinée à la volonté politique et les connaissances commerciales peuvent aboutir à un secteur de la santé en Afrique capable de fournir des soins de santé abordables aux Africains de manière équitable.
« Investir dans la santé n’est pas seulement un bien social, c’est aussi une bonne analyse de rentabilisation. Avant la pandémie de COVID-19, les opportunités commerciales dans le secteur de la santé et du bien-être en Afrique étaient estimées à 259 milliards de dollars d’ici 2030, avec le potentiel de créer 16 millions d’emplois », a observé Vera Songwe, la secrétaire exécutive de la CEA. Estimée à 60 milliards de dollars américains en 2020, l’expansion de l’industrie pharmaceutique reste croissante. Dans cette perspective, l’initiative pharmaceutique, ancrée dans la ZLECAf, représente des opportunités lucratives d’investissement et d’innovation du secteur privé qui changeront des vies, réduiront la pauvreté et contribueront au développement économique inclusif et durable de l’Afrique.
Pour mémoire, ABCHealth est une coalition d’entreprises, de philanthropes et d’institutions de développement qui recherchent collectivement une plus grande contribution du secteur privé aux besoins de santé de l’Afrique aux niveaux national, régional et continental. Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses 54 Etats membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.