Plus qu’un simple discours, le message du 31 décembre 2024 du chef de l’État aux Camerounaises et aux Camerounais, est une invitation à une mobilisation collective, à une prise de conscience nationale où chaque citoyen devient acteur du changement. Le président Paul Biya ne s’est pas seulement adressé en tant que chef d’État, mais comme un homme porteur de la responsabilité historique de fédérer toutes les énergies pour que 2025 marque une avancée décisive dans le destin du Cameroun.
Dans ce pacte renouvelé, le président de la République a convié chaque Camerounais à contribuer à l’écriture d’un chapitre inédit, marqué par l’effort collectif, la résilience et l’ambition, pour bâtir ensemble l’histoire d’un Cameroun en pleine transformation. À l’effet de garantir l’adhésion de tous et la participation de chacun à l’atteinte de l’émergence économique, le président Paul Biya a annoncé la réalisation en 2025 de nombreux projets à fort impact.
«D’autres projets de réhabilitation routière seront lancés en 2025, à l’instar des tronçons Bekoko-Limbe-Idenau et Mutenguene-Buea», confirmé le chef de l’État. «Après de longues négociations avec les bailleurs de fonds, plusieurs projets routiers, prévus de longue date, sont en voie de démarrage. Il s’agit des routes Ngaoundéré-Garoua, Ebolowa-Akom II-Kribi, et Mora-Kousseri. Parallèlement, les travaux de construction de la section urbaine de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen ont été lancés, tandis que les diligences relatives à la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala ont connu des avancées», a poursuivi l’homme du 6 novembre 1982. Des réalisations qui maintiendront le Cameroun dans les hauteurs du classement en matière de routes bitumées en Afrique.
En 2024, 446 kilomètres de routes ont été bitumées sur toute l’étendue du territoire national. En outre, près de 228 kilomètres de routes ont été réhabilitées. Des performances mises à mal par le manque des financements, la pluviométrie et les les problèmes de gouvernance, qui nécessitent assurément des mesures fermes et diligentes. «J’y veillerai», a martelé le président Paul Biya. Première mesure prescrite : la réorganisation du Fonds Routier, dans le sens d’accroître sa capacité à mobiliser les financements nécessaires à la réalisation des projets de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes.