Certains, prenant pour argument les silences, la réserve du président de la République du Cameroun, Paul Biya, et ce qui peut apparaître à tort comme un laisser-faire, prétendent que le Cameroun n’est pas gouverné. C’est une grossière erreur. Et le message à la Nation, le 31 décembre 2024, en est le parfait contre-pied. Qui peut croire, à regarder et entendre le président Paul Biya, qu’il serait gagné par la léthargie, ou pire l’indifférence? C’est bien lui qui définit le cap, qui réajuste au besoin, qui évalue les acteurs, et qui redresse les erreurs de parcours, Comme il le laisse clairement entendre, il est aussi celui qui recadre les égarés et les déviants. Les délinquants urbains, des réseaux sociaux et autres adeptes de la corruption ont clairement été mentionnés. Ils sont dans le viseur du métronome, parce qu’ils sont sortis du rythme d’ensemble.
En effet, pour le président Paul Biya, l’amélioration de la gouvernance passe inévitablement par l’intensification de la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics. En plus de garantir une sécurité juridique aux investissements privés, cette option salutaire assure la protection de la propriété foncière, où certaines dérives ont été constatées. «Soyez assurés d’une chose. Des sanctions appropriées seront infligées aux auteurs des infractions qui seront établies», a annoncé le président Paul Biya. Une déclaration applaudie des deux mains par l’immense majorité des Camerounaises et des Camerounais ayant dénoncé des pratiques de corruption auprès de la Commission nationale anti-corruption au cours de l’année 2024.