Pour cet accord, la partie saoudienne était représentée par le ministre Tawfiq Bin Fawzan al Rabiah, chargé du Hadj et de la Omra. Le document paraphé par les deux hauts responsables décrit formellement les termes et conditions de participation du Cameroun à l’édition du pèlerinage 2025.
Ladite convention d’accord prend en compte divers aspects, tels que : Le quota : le nombre de pèlerins que le Cameroun est autorisé à envoyer ; La logistique : dispositions relatives au transport, à l’hébergement et à d’autres services d’accueil à bénéficier en Arabie saoudite ; Les mesures sanitaires et de sécurité : exigences relatives à la santé, à la sécurité des pèlerins avant, pendant, après le pèlerinage ; Les questions financières : les coûts associés au pèlerinage et leurs modalités de gérances.
Cet accord signé entre les deux États est une garantie pour la fluidité dans les opérations devant assurer une meilleure participation des musulmans camerounais au prochain Hadj. Il prescrit, entre les lignes, le respect de la réglementation et des directives fixées par le gouvernement saoudien et acceptées par toutes les parties intéressées au prochain pèlerinage.
Cette convention illustre la volonté des deux États de coopérer étroitement pour assurer la réussite de cet événement religieux, tout en respectant les directives saoudiennes. Dans le cadre de cette collaboration, le Cameroun a également signé un contrat avec le prestataire saoudien Rawaf Mina pour gérer les aspects matériels du pèlerinage. Ce partenariat, conclu par l’ambassadeur du Cameroun en Arabie saoudite, S.E. Iya Tidjani, et le PDG de Rawaf Mina, Zuhair Saggat, engage les deux parties à offrir des services marqués par la qualité et le professionnalisme.
Le ministre Paul Atanga Nji a insisté sur la nécessité de garantir des prestations irréprochables aux pèlerins camerounais. Cette exigence témoigne de l’engagement des autorités à offrir aux fidèles une expérience spirituelle dans les meilleures conditions possibles.
Le Hadj représente une étape fondamentale dans la vie des fidèles musulmans. La collaboration entre le Cameroun et l’Arabie saoudite témoigne de l’importance accordée à cet événement. Avec des mécanismes rigoureux en matière de logistique, de santé et de sécurité, l’édition 2025 du Hadj promet d’être une réussite. Ce renforcement des liens diplomatiques et religieux entre les deux pays est une avancée majeure pour les musulmans camerounais, qui peuvent envisager leur pèlerinage avec sérénité et confiance.
A la suite, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a rencontré ce 14 janvier 2025, en Arabie Saoudite, le Secrétaire Général de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), Hussain Brahim Taha. Ladite rencontre entre dans le programme de sa visite officielle de travail qu’il a entamée en Terre sainte en sa qualité de président de la Commission nationale du Hadj.
En rappel, L’OCI est un regroupement de 57 États, dont 48 à majorité musulmane. L’organisation est considérée comme « l’instance de résonance du monde musulman » et œuvre pour « la sauvegarde et la protection des intérêts du monde musulman dans un esprit qui promeut la paix et l’harmonie internationales ».
Appelé au début Organisation de la Conférence islamique, sa dénomination a été mutée en Organisation de la Coopération Islamique (OCI) lors de la 38ème réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) tenue à Astana en juin 2011.
Le Secrétariat général (SG) de l’OCI est basé à Djeddah. Hissein Brahim Taha, politique et diplomate tchadien, en est l’actuel et 12ᵉ du rang de l’OCI. Avant cette haute fonction diplomatique. Il a servi en 2017 au Tchad comme ministre des Affaires étrangères.