Pour accompagner la matriarche Martine Meba dans son dernier voyage, la nation a répondu présente à travers l’ensemble des corps constitués nationaux en pleine capitale. L’épouse du frère cadet du président, Pierre Meba, est décédée des suites d’une maladie le 27 janvier 2025, à l’âge de 70 ans.
Martine Meba était une fervente partisane du président Paul Biya et avait occupé des postes importants au sein du parti Rassemblement démocratique du peuple camerounais dans la région du Sud. Au moment de son décès, elle dirigeait la section OFRDPC, parti majoritaire dans le Dja et Lobo III Meyomesala.
Le réconfort du gouvernement
Actuel Ministre des domaines du cadastre et des affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi faisait parti des Membres du Gouvernement qui sont allés soutenir le chef de l’Etat éprouvé par la disparition de sa belle sœur, l’épouse de son frère cadet Pierre Meba. La très regrettée Matriarche Martine MEBA dont les obsèques ont eu lieu à Mvomeka’a en présence du président de la République. Et à la fin de messe, le chef de l’Etat est allé vers les membres de son gouvernement pour leur témoigner de sa reconnaissance pour ce soutien.
Et parmi ce soutien le Ministre Henri Eyebe Ayissi en tête de file. Le chef de la délégation Permanente Départementale du Comité Central pour la Lékié / patron politique du RDPC dans la Lékié, grande élite de la Nation et Président exécutif du Comité Départemental de mobilisation des élites et forces vives de la Lékié, qui sait que la solidarité en pareille circonstance est important car en bon Ekang, lorsque ton frère est éprouvé, il faut l’entourer de sa présence physique pour le réconforter dans ses moments difficiles.
Une présence exceptionnelle
La terre de Mvomeka’a a tremblé de chagrin ce vendredi 28 février 2025. Dans ce village du Sud Cameroun, le temps s’est arrêté pour dire adieu à une figure emblématique de la région. Martine Meba, épouse de Pierre Meba, a rejoint ses ancêtres sous le regard attristé de tout un pays, représenté au plus haut niveau par le Président Paul BIYA et la Première Dame Chantal BIYA.
C’est un événement qui sort de l’ordinaire. Le couple présidentiel camerounais a fait le déplacement jusqu’à Meyomessala, bravant les contraintes protocolaires habituelles. Cette présence inattendue témoigne des liens profonds qui unissaient la famille présidentielle à la défunte.
La matriarche Martine Meba n’était pas une femme ordinaire. Figure respectée dans toute la région du Sud, elle incarnait ces valeurs camerounaises de sagesse, de rassemblement et de transmission qui fondent notre identité collective. Son départ laisse un vide immense, comme ces baobabs centenaires qui, lorsqu’ils s’écroulent, transforment tout le paysage de la savane.
Les témoins présents à la cérémonie rapportent une Première Dame particulièrement émue. Vêtue d’un ensemble sombre, Chantal BIYA n’a pu dissimuler son chagrin face à la disparition de celle que beaucoup considéraient comme une seconde mère pour de nombreuses personnalités originaires de la région.
« Voir notre Première Dame aussi touchée nous a tous bouleversés », confie un notable local. « Madame MEBA avait cette capacité unique à créer des liens authentiques avec tous, indépendamment de leur rang social. Elle était la mère de tous, une oreille attentive, un conseil avisé. »
Cette cérémonie a également constitué un rare moment d’unité politique. Des représentants de tous bords ont fait le déplacement, transcendant les divisions habituelles pour rendre un dernier hommage digne à Martine Meba. Les obsèques se sont déroulées selon la tradition locale, mêlant harmonieusement rites ancestraux et cérémonies religieuses. Un hommage à l’image de cette femme qui savait si bien faire le pont entre tradition et modernité, entre valeurs ancestrales et évolution de la société camerounaise.