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Affairisme d’Etat, 50 millions d’Euros pour déstabiliser tout un continent: Nicolas Sarkozy, l’arroseur arrosé

Daniel Elanc by Daniel Elanc
19 avril 2018
in Actualités, Flash Infos, International
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Home Actualités
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Les  férus  des informations sur  les hommes politiques en France ont été  mieux servis et continus à  l’être. Pour cause, la garde à vue de l’Ex-président français Nicolas Sarkozy, le 20 mars  2018  dans les locaux de l’Office anti corruption ( OCLCIFF) à Nanterre ( Hauts-de –Seine). Il a  été soumis  à six interrogatoires  devant des policiers  dans le cadre  de l’enquête  sur le financement libyen campagne  présidentielle de 2007   après l’ouverture judicaire  en avril 2013.

Quid de ce qui s’apparente déjà à l’immoralité d’un  donneur de leçons qui semble être désormais une tâche indélébile sur la conscience collective des Français dans la bataille  de la restauration de la dignité de l’africain. Celui  que les médias italiens qualifient d’arrogant ne manque pas une occasion pour  dire que les Africains ne sont pas entrés dans l’histoire en s’érigeant en donneurs  de leçons.  Il est mis en  examen pour corruption  passive, financement  illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds  publics libyens.

Ziad Takieddine raconte comment Sarkozy recevait de l’argent de Libye

Ainsi, selon les médias, les juges ont évoqué l’existence des documents qui prouveraient que l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, témoin clé de l’affaire, a joué un rôle dans les négociations entre la France et la Libye dans le cadre de vos visites en Libye comme ministre de l’intérieur, puis Président de la République  ainsi que des éléments matériels en mesure de prouver l’intervention de Ziad Takieddine dans le dossier libyen au profit de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée sous Nicolas Sarkozy puis ministre de l’intérieur entre 2011 et 2012.  Cependant, lorsque les enquêteurs ont déclaré que Ziad Takieddine était «en contact avec Claude Guéant et Brice Hortefeux», ministre de l’intérieur entre 2009 et 2011 sous Nicolas Sarkozy, celui-ci s’est mis à charger ses deux anciens ministres:

«Que Brice Hortefeux à titre personnel ait pu le fréquenter, c’est sa décision», a dit M. Sarkozy, avant d’ajouter ne pas être au courant de «quand, et combien de fois, [Ziad Takieddine] a vu M. Guéant, il s’en expliquera».

Un fils de Kadhafi évoque des «preuves solides» contre Sarkozy sur le financement libyen.

Bien que les agents des forces de l’ordre aient parlé à Nicolas Sarkozy des notes déclassifiées de la DGSE dans lesquelles Bechir Saleh, ancien argentier du régime de Mouammar Kadhafi, le remerciait pour tout ce qu’il a fait pour lui, M. Sarkozy a pour une nouvelle fois lancé qu’il ne «s’en souvient plus».

Ne «rien savoir» était également sa réponse à la question portant sur les conditions dans lesquelles M. Saleh avait été exfiltré en 2011 de Libye.

«Il semble difficilement concevable que le ministre de l’intérieur [Claude Guéant] et le directeur du renseignement [Bernard Squarcini, chef des services impliqués dans l’exfiltration de Bechir Saleh] aient pu organiser entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 l’exfiltration du territoire français de Bechir Saleh, ancien directeur de cabinet de Kadhafi, sans que vous l’ayez su, au moment même où vous proclamiez dans les médias qu’il serait arrêté s’il était découvert en France ? […] Nous vous rappelons qu’il serait parti avec l’aide des autorités alors que vous étiez chef de l’État», ont dit les enquêteurs à M. Sarkozy.

«Quelles autorités? Pas la mienne. […] Et quelqu’un a-t-il dit que j’avais demandé ou autorisé cette exfiltration? Bien sûr que non!», réfute M. Sarkozy, cité par Mediapart, poursuivant qu’«à la minute où [Claude Guéant] est nommé ministre de l’intérieur, il n’est plus mon collaborateur […]. Il avait dès lors sa propre existence politique, sa propre marge de manœuvre opérationnelle comme ministre.»

Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue le 20 mars dans les locaux de l’office anticorruption (OCLCIFF) à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. C’était la première fois que l’ancien chef de l’État était entendu dans le cadre de cette affaire depuis l’ouverture d’une information judiciaire en avril 2013.

 

Financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi

Et d’expliquer que Mouammar Kadhafi avait soutenu la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy parce qu’il aspirait à avoir à l’avenir de l’influence sur la scène politique mondiale.

«Il voulait pouvoir faire pression sur la prise de décisions au sein de l’Union européenne. C’était une démarche politique pour le futur», a résumé l’interlocuteur de Sputnik. Saïf al-Islam Kadhafi, le deuxième fils du défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a affirmé avoir été témoin de la livraison de la première tranche d’argent à Claude Guéant, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, à Tripoli et a déclaré être prêt à témoigner contre l’ex-chef d’État. Le fils Kadhafi vient d’annoncer sa décision de se porter candidat pour l’élection présidentielle en Libye prévue au milieu de l’année en cours. S’il réussit à s’opposer efficacement à l’ex-Président français, cela augmentera ses chances pour remporter la future élection.

Nicolas Sarkozy a été placé le 20 mars en garde à vue dans les locaux de l’office anticorruption (OCLCIFF) à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le cadre de l’enquête sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. C’était la première fois que l’ancien chef de l’État était entendu dans le cadre de cette affaire depuis l’ouverture d’une information judiciaire en avril 2013.
L’ex-Président français, qui a quitté le pouvoir en mai 2012, a toujours formellement démenti les faits allégués, notamment par le franco-libanais Ziad Takieddine.

 

L’ancien interprète de KdhafI: l’ancien interprète de Kadhafi témoigne

Sur RFI, Moftah Missouri, l’ancien interprète personnel de Mouammar Kadhafi, affirme que ce dernier a contribué à la campagne électorale de Sarkozy. Cet homme est l’un des témoins-clés du dossier de présumé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

L’interprète officiel de Mouammar Kadhafi l’affirme sur notre antenne de la RFI : le Guide libyen a bien financé la campagne de Nicolas Sarkozy à hauteur de vingt millions de dollars.

Moftah Missouri explique que la première rencontre entre les deux hommes à eu lieu en 2005. Sarkozy, ministre de l’Intérieur, y fait part de son intention de se présenter à l’élection présidentielle, deux ans plus tard. « Je l’ai vu pendant une quarantaine de minutes. C’était à Tripoli, il était venu en tant que ministre de l’Intérieur, et c’est à ce moment-là qu’il a dit « je veux peut-être me présenter aux élections présidentielles ». Le guide lui a répondu « c’est très bien, on va vous encourager. » Mouammar Kadhafi ajouté que c’est une bonne chose que « d’avoir un frère, un ami, à la tête de la France » ».

La question d’argent viendra plus tard, explique l’interprète. Lors d’une rencontre fin 2006, un document officiel libyen atteste d’un accord de financement de 50 millions d’euros : c’est la fameuse note signée par Moussa Koussan, le chef des renseignements exterieurs libyens. Le même document publié cinq ans plus tard par le site d’information Mediapart.

Ce document est taxé de faux par la défense de Nicolas Sarkozy. Mais pour Moftah Missouri, il est authentique. Il affirme l’avoir vu sur le bureau du Guide libyen, en janvier 2007. Selon lui, Kadhafi a coupé la somme en deux et au final a donné vingt millions de dollars. Bien que tout se soit fait en liquide, une preuve existe affirme Moftah Missouri : un récépissé qui se trouvait aux mains du chef comptable (aujourd’hui emprisonné à Zaouïa sous la surveillance d’une milice). « Il y a tout simplement un petit récépissé qui se trouve actuellement chez le chef comptable, actuellement prisonnier à Zaouïa. Mais je ne sais pas où ce bout de papier se trouve. »

Alors, si cette preuve existe, pourquoi Kadhafi ne l’a pas produite en temps utile ? Parce que toutes les archives ont été dispersées quelques jours avant le bombardement de la forteresse de Kadhafi, en juillet 2011, affirme l’interprète.

 

L’affirmation du guide par  le truchement de l’interview d’une journaliste du  Figaro . 2011.  « La déclaration fracassante » du Guide libyen à Delphine Minoui

Une autre personne a entendu directement Mouammar Kadhafi évoquer son soutien à la campagne de Nicolas Sarkozy. Il s’agit de la journaliste française Delphine Minoui, du Figaro. Elle a rencontré Kadhafi le 16 mars 2011 à Tripoli,  quelques jours seulement avant les premières frappes aériennes contre la Libye.

Elle raconte cette interview et la déclaration fracassante du Guide libyen quand elle l’interroge sur la reconnaissance de la France du Conseil national de transition, l’opposition alors basée à Benghazi dans l’est du pays.

« Il commence à me dire que son cher ami Nicolas Sarkozy est atteint d’un trouble mental, se souvient Delphine Minoui. Il mdit qu’il est « déçu par le président français », d’autant plus qu’il a « financé sa campagne électorale ». Je rebondis par rapport à cette déclaration à ce moment-là fracassante, en lui demandant des détails, et là il me répond par des commentaires assez vagues. Il m’explique qu’à l’époque de la campagne électorale, Sarkozy lui avait rendu visite, dans cette même caserne, et qu’à ce moment-là, Sarkozy lui aurait demandé de l’aider et que Kadhafi aurait toit de suite accepté, puisqu’il précise, et je le cite à nouveau, il n’a pas hésité puisqu’il y voyait un gain pour la Libye. Il précise : « j’ai donné ce qu’on m’avait demandé. » En revanche, il est incapable d’évoquer un montant précis. Il m’explique juste qu’il a donné des ordres au comptable, et que le comptable a fait le nécessaire. Après la mort de Kadhafi, je tente par un courriel de renouer le lien avec Moftah Missouri. Il m’envoie son numéro de téléphone, je l’appelle, et nous relançons la conversation sur cet entretien. Et là, Moftah Missouri me précise que le lendemain de l’interview, Kadhafi lui aurait précisé qu’il avait contribué à la campagne de Sarkozy à hauteur de vingt millions d’euros… »  .Et c’est là que Kadhafi se redresse dans son fauteuil, il bombe le torse… Le témoignage complet de Delphine Minoui, journaliste au «Figaro

           La presse étrangère implacable

C’est peu dire que la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour corruption dans l’affaire libyenne a suscité de nombreux commentaires dans la presse étrangère, souvent sévère, parfois narquois. C’est en Italie que la presse est la plus dure avec l’ancien chef d’État français qui, en 2011, critiquait vertement Silvio Berlusconi empêtré dans l’affaire du «bunga-bunga». «Tu rigoles moins, maintenant, Sarkozy», titrait hier Il Giornale, le quotidien de la famille Berlusconi, qui raillait «la triste farce du Napoléon qui riait des autres.» «Nous nous souvenons très bien du moment où ce petit coq arrogant a ri de Berlusconi, c’est-à-dire de l’Italie, le 23 octobre 2011, proposant ainsi de démonter l’organisation démocratique de notre pays. C’était un ricanement de mépris et de supériorité. Maintenant on comprend mieux : il voulait se débarrasser du seul gouvernement hostile à ses politiques guerrières», tacle Libero, quotidien de droite qui titre à la une «Un grand criminel», tandis que Il tempo fustige «ce tout petit Français qui ne nous a causé que des problèmes».

Tout aussi sévère, le site conservateur russe Vzgliad, qui parle de «la vengeance post-mortem de Kadhafi» commente : «Si les accusations portées contre Sarkozy sont vraies, elles révèlent l’arbitraire criant qui règne dans les élections occidentales. Ceux qui critiquent la vie politique russe sont les représentants de cette même élite mondiale qui est prête à corrompre, à assassiner et à détruire des pays entiers pour le pouvoir.»

L’image de la France ternie

En Belgique, Le Soir, plus mesuré, s’interroge sur la mise en examen qui «laisse cette fois supposer que Nicolas Sarkozy a pu bel et bien percevoir des fonds de l’ancien dictateur.»

Beaucoup de quotidiens estiment que cette affaire ternit gravement l’image de la France. «Si les accusations sont confirmées, cette procédure mettra à mal les institutions, sapera la confiance des citoyens dans leurs dirigeants et nuira à l’image internationale du pays», estime La Vanguardia à Barcelone. D’autres titres soulignent le travail de la justice. «Cela fait longtemps déjà que la justice française réclame son entière indépendance. Elle est désormais favorisée par les circonstances et reçoit les distinctions qu’elle mérite», selon le quotidien hongrois Vecernji.

 

La mort du guide comme récompense

 

Quatre ans après avoir financé l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2011, le guide libyen Mouammar  Kadhafi sous un prétexte inavoué, la France  sous Sarkozy  a pris la  tête  d’une coalition   avec l’aide de l’OTAN et des Nations unies  une campagne de bombardement en Libye  qui au final   a   conduit au lâche et honteux assassinat le  guide Mouammar Kadhafi et laisse la Libye  en proie aux terroristes.

La Libye sous Kadhafi :

La Libye avait l’un des plus hauts revenus par habitant du continent africain. Une partie des ventes de pétrole libyen était créditée directement sur les comptes des citoyens libyens. Il n’y avait pratiquement pas d’impôts, même les entreprises n’étaient que très peu imposées. Avoir un domicile, une maison, était considéré comme un droit de l’homme, tous les nouveaux mariés recevaient l’équivalent de 45 000 € de l’Etat libyen. L’électricité, les soins médicaux et l’éducation étaient gratuits.

Avant Kadhafi, seuls 25 % des Libyens savaient lire, après lui 83 %. Dans les années 70, Kadhafi a permis aux femmes de s’émanciper. Aucune tenue spécifique n’était prescrite et toutes les femmes avaient accès, si elles le désiraient, à une éducation de grande qualité. Il y avait des femmes médecins, des avocates, des ministres, des femmes d’affaires ou aussi de simples femmes au foyer, tout ce qu’elles choisissaient.

Kadhafi planifiait la création d’une banque et l’introduction d’une monnaie basée sur l’or pour l’Afrique, par laquelle la Libye aurait conduit toute l’Afrique dans la liberté : la liberté par rapport aux élites financières et aux impérialistes qui contrôlent les pays pauvres et leurs biens. En outre, Kadhafi était sur le point d’achever le plus grand projet de canalisation d’eau potable du monde à travers le Sahara, le projet dit « Great-Man-Made-River-Project », pour un meilleur approvisionnement en eau pour la population et pour l’agriculture. La Libye était un pays indépendant et prospère. Kadhafi a également aidé à contrôler les flux de réfugiés en provenance des pays africains. Il utilisait des standards européens pour leur accueil afin de limiter l’afflux en Europe

 

La  Libye d’après Kadhafi– après l’assassinat brutal du guide

Sous prétexte de protéger le peuple libyen de son chef Mouammar al-Kadhafi, la Libye a été bombardée pendant sept mois par les forces de l’OTAN sous la direction des Etats-Unis. La guerre a coûté la vie à 50 000 civils libyens et au moins autant de civils ont été blessés. L’infrastructure économique de l’État a été détruite par les bombardements de l’OTAN.

Les installations du grand réseau d’eau ont été attaquées et bombardées par l’OTAN, comme le montrent différentes vidéos de YouTube. Selon « Global Research », un centre de recherche mondial basé au Canada, la guerre de l’OTAN contre la Libye a mis en péril l’avenir du projet d’eau potable et donc la prospérité du peuple libyen.

Les 150 milliards de dollars de réserve de liquidités libyennes ont été gelés dans le monde entier et probablement perdus à jamais. Le pays a encore été plus secoué par des combats de milices rivales ; les attaques contre le gouvernement et l’assassinat de fonctionnaires gouvernementaux sont monnaie courante. Une guerre civile acharnée fait rage depuis 2014. Après Kadhafi, la Libye est devenue un paradis pour les gangs de passeurs qui conduisent sans entrave des réfugiés en Europe.

Libye, sept ans de malheur à cause de l’Otan

Il y a sept ans, le 19 mars 2011, commençait la guerre contre la Libye, dirigée par les Etats-Unis d’abord par l’intermédiaire du Commandement Africa, puis par l’Otan sous commandement étasunien. En sept mois, étaient effectuées environ 10 000 missions d’attaque aérienne avec des dizaines de milliers de bombes et missiles.

À cette guerre participait l’Italie avec des chasseurs-bombardiers et des bases aériennes, déchirant le Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays. Avant l’attaque aéronavale déjà, avaient été financés et armés en Libye des secteurs tribaux et groupes islamistes hostiles au gouvernement, et infiltrées des forces spéciales, notamment qataries. Ainsi était démoli cet Etat qui, sur la rive sud de la Méditerranée, enregistrait “de hauts niveaux de croissance économique et des indicateurs élevés de développement humain” (comme l’analysait en 2010 la Banque Mondiale elle-même). Environ deux millions d’immigrés, le plus souvent africains, y trouvaient du travail.
En même temps la Libye rendait possible avec ses fonds souverains la naissance d’organismes économiques indépendants dans l’Union africaine : le Fonds monétaire africain, la Banque centrale africaine, la Banque africaine d’investissement.

EU et France – comme le prouvent les emails de la secrétaire d’État Hillary Clinton – se mirent d’accord pour bloquer tout d’abord le plan de Kadhafi de créer une monnaie africaine, alternative au dollar et au franc CFA imposé par la France à 14 anciennes colonies africaines.

L’Etat démoli et Kadhafi assassiné, le butin à partager en Libye est énorme : les réserves pétrolières, les plus grandes d’Afrique, et de gaz naturel ; l’immense nappe phréatique nubienne d’eau fossile, or blanc en perspective plus précieux que l’or noir ; le territoire même de la Libye, de première importance géostratégique ; les fonds souverains, environ 150 milliards de dollars investis à l’étranger par l’Etat libyen, “gelés” en 2011 par mandat du Conseil de sécurité de l’ONU.

Des 16 milliards d’euros de fonds libyens, bloqués à la Euroclear Bank en Belgique, 10 ont déjà disparu sans aucune autorisation de prélèvement. La même grande rapine advient dans les autres banques européennes et étasuniennes.

En Libye les recettes fiscales de l’export énergétique, descendus de 47 milliards de dollars en 2010 à 14 en 2017, se trouvent partagés entre groupes de pouvoir et multinationales ; le dinar, qui auparavant valait 3 dollars, est aujourd’hui changé à un taux de 9 dinars par dollar, tandis que les biens de consommation courante doivent être importés en les payant en dollars, avec une inflation annuelle consécutive de 30%.

Le niveau de vie de la majorité de la population s’est effondré, par manque d’argent et de services essentiels. Il n’existe plus de sécurité ni de réel système judiciaire. La pire condition est celle des immigrés africains : sous la fausse accusation (alimentée par les médias occidentaux) d’être des “mercenaires de Kadhafi” ils ont été emprisonnés par les milices islamistes jusque dans des cages de zoo, torturés et assassinés.

La Libye est devenue la principale voie de transit, aux mains de trafiquants d’êtres humains, d’un chaotique flux migratoire vers l’Europe qui, lors de la traversée de la Méditerranée, provoque chaque année plus de victimes que les bombardements de l’OTAN de 2011.

Sont aussi persécutés les Libyens accusés d’avoir soutenu Kadhafi. Dans la ville de Tawergha, les milices islamistes de Misrata soutenues par l’Otan (celles qui ont assassiné Kadhafi) ont perpétré une véritable purification ethnique, en exterminant, torturant et violant. Les survivants, terrorisés, ont dû abandonner la ville. Aujourd’hui ils sont environ 40 000 à vivre dans des conditions inhumaines, ne pouvant pas retourner à Tawergha. Pourquoi gardent-ils le silence, ces représentants de la gauche qui il y a sept ans réclamaient à cor et à cri l’intervention italienne en Libye au nom des droits humains violés ?

De ce qui précède, au delà   d’un argumentaire   tissé de mensonge  et de nervosité  dont il a fait face  tentant de  défendre   son soi disant honneur,   on relève  aussi  l’extorsion de fonds au peuple libyen par Nicolas Sarkozy, il y a un crime qui  a laissé  orphelins tout un continent et ouvert la boite à pandore d’un terrorisme à tout  vent en Afrique : du Niger , au Nigeria , du Mali , au Burkina Faso  , le terroristes dictent leurs  lois et anéantissent   les efforts de développement d’un peuple . Et pour cause un homme : Nicolas Sarkozy. Vivement  qu’il soit mis  non seulement en prison en France, mais traduit  à la cour pénale internationale pour les crimes  contre l’humanité en Libye  ainsi que toutes ses conséquences néfastes pour l’Afrique. Sarkozy coupable à jamais !

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